Former les enseignants et les éducateurs. Une priorité pour l'enseignement supérieur. Paris, UNESCO
Dès sa création (1990) , l'AFIRSE se donnait pour visées principales une
réconciliation, à partir d'une articulation plus exigeante en termes de complexité, des différentes disciplines de recherche, relevant aussi bien des sciences dites de l'explication (physique, chimie, biologie, physiologie...), selon la distinction désormais classique de Dilthey, que d'approches compréhensives, caractérisant également les sciences humaines et sociales (histoire, sociologie, économie, droit, anthropologie, psychologie sociale, psychologie...), sans exclure la reflexion philosophique, pouvant, à des titres divers, contribuer à l'intelligibilité des processus éducatifs regardés explicitement sous de multiples aspects, éventuellement contradictoires (finalités, valeurs, objectifs, programmes, institutions, .systèmes, pédagogies, expériences subjectives et interactions intersubjectives...). Cette transformation d'optiques plus traditionnelles impliquait notamment la prise en compte et la reconnaissance, de parti-pris épistémologiques et paradigmatiques alternatifs aux côtés des classiques "questions de méthodes"